Portrait - Retour d'expérience d'une scop

Tous collaborent sur des projets de plomberie, chauffage, électricité et maintenance pour le compte de particuliers, collectivités et investisseurs dans le tertiaire et dans les constructions de moyenne importance. Implantée à Champtoceaux (49), la société intervient dans les environs de Nantes.

C’est en 2015 que l’entreprise change de statut pour passer en Scop. Richard Ménoret, arrivé dans l’entreprise en 1991 en alternance, aujourd’hui dirigeant depuis 8 ans, se souvient : « M. Durand partait à la retraite et plusieurs possibilités étaient en réflexion. Je me suis alors renseigné pour savoir ce qu’était une Scop. Avec M. DURAND, nous avons proposé cette alternative à l’ensemble des salariés, qui, après de nombreuses concertations, a accepté de s’associer dans ce projet. La transition s’est faite sur une année. Nous avons rencontré d’autres entreprises qui avaient franchi le pas et l’union des Scop nous a bien accompagnés. Le rachat s’est globalement bien passé, mais ce serait à refaire, nous passerions par un cabinet d’avocats pour nous conforter dans nos choix. »

« Nous sommes neuf dans le conseil d’administration à nous réunir tous les mois. Tous les sujets sont évoqués dans la transparence mais tout n’est pas décidé par le biais d’un vote. La partie ressources humaines, par exemple, ne fait pas partie des décisions du conseil d’administration. Par contre, tous les achats importants sont votés. Le rôle du conseil d’administration est essentiellement de définir la stratégie de l’entreprise », résume Richard.

Comme pour beaucoup d’entreprises du bâtiment, le recrutement reste une problématique dans une Scop. Même si l’engagement impliqué par le fait de s’associer peut représenter un frein, « je pense que notre statut apporte une stabilité dans l’équipe et qu’il y a moins de turn over dans ce type de structure », conclut-il.