Portrait - L'atelier des branchés ... des tiny houses de caractère

Situé en Bretagne, juste en face de la coopérative MBR, à Saint-Didier, l’Atelier des Branchés a été fondé par des ingénieurs de l’École supérieure du Bois. Avec son associé Guillaume Gilbert et un apprenti menuisier, Sébastien fabrique chaque tiny house avec passion, et la personnalise au gré des futurs propriétaires. « On est 100% impliqués dans l’entreprise… nous construisons chaque habitat comme si c’était le nôtre. » L’atelier intègre un bureau d’études, la production, et pour éviter les soucis d’approvisionnement, ils s’efforcent de consommer local, « même si ça coûte parfois plus cher, nous le faisons parce que nous avons tous un rôle à jouer pour rendre le monde plus respectueux de l’environnement. » Un des enjeux environnementaux dans le bâtiment renvoie à l’isolation. Celle d’une tiny house est de qualité, aussi bien thermiquement et phoniquement. « On y trouve le confort d’une maison traditionnelle. C’est un habitat autonome mais pas si léger (3.5 tonnes) par rapport aux tipis ou yourtes qui ne font que quelques dizaines de kilos. La tiny house est une vraie alternative de logement face aux prix de l’immobilier qui grimpent. Il y a un réel engouement pour le concept » constate Sébastien, malgré une législation qui n’est pas encore très favorable. « Il y a encore des freins dans les mentalités » résume-t-il.

La marque commence à avoir le vent en poupe, notamment grâce à une communication Web de qualité. « Avec comme slogan “créateur tiny house de caractère”, nous communiquons principalement via internet, Instagram et Facebook, mais le bouche à oreille fonctionne bien aussi. » Ce qui leur vaut d’être contactés de toute la France. Leur coopérative contribue aussi à leur réussite : « MBR nous a obtenu rapidement les matériaux nécessaires pour la fabrication de nos tiny houses, avec des prix négociés. Elle a référencé deux de nos produits phares, l’isolant chanvre-lin-coton et le bardage en bois thermo-traité. En plus, dès qu’il y a besoin, on fait les 100 mètres qui nous séparent de la coopérative, de l’autre côté de la route...».

Légende photo : Guillaume Gilbert (à gauche) et Sébastien Cloarec (à droite).